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Les cinq infos à retenir du week-end : le Proche-Orient sur le qui-vive, deux homicides sur fond de narcotrafic impliquant des mineurs à Marseille…

L’armée israélienne a déclaré, dimanche 6 octobre, déployer des troupes supplémentaires dans les environs de la bande de Gaza à la veille de la première commémoration de l’attaque du Hamas ayant déclenché la guerre, le 7 octobre 2023. Des opérations israéliennes ont fait plus de 40 morts ce week-end dans l’enclave palestinienne.
En Israël, une femme a été tuée et dix personnes blessées dans une attaque armée à Beersheba, dans le sud du pays.
Au Liban, les raids israéliens se sont poursuivis avec intensité. L’agence de presse officielle libanaise ANI a rapporté plus de « 30 frappes » dans la nuit de samedi à dimanche sur plusieurs secteurs de la banlieue sud, fief du Hezbollah, et un correspondant de l’Agence France-Presse a fait état de frappes dans l’est du pays. Au moins vingt-trois personnes ont été tuées et quatre-vingt-treize autres blessées dans des bombardements samedi, selon le ministère de la santé libanais. La rentrée scolaire a, elle, été repoussée d’octobre au 4 novembre « face au danger qui menace » élèves et enseignants, a fait savoir le ministère de l’éducation libanais. Najib Mikati, le premier ministre libanais, a exhorté à « faire pression sur Israël » pour un cessez-le-feu.
Samedi, Emmanuel Macron s’est dit favorable à un arrêt des livraisons d’armes à Israël qui sont utilisées dans le conflit dans la bande de Gaza. « La France n’en livre pas », a-t-il ajouté lors de cet entretien accordé sur France Inter et enregistré le 1er octobre – il visait de fait directement les Etats-Unis.
Ces propos ont suscité la colère du premier ministre israélien. « Honte », a réagi Benyamin Nétanyahou à l’adresse du président français et des autres Occidentaux appelant à des embargos d’armes contre son pays. « Alors qu’Israël combat les forces de la barbarie dirigées par l’Iran, tous les pays civilisés devraient se tenir fermement aux côtés d’Israël », a-t-il poursuivi. L’Elysée a publié dans la soirée une mise au point assurant que la France « est l’amie indéfectible d’Israël » et déplorant les mots « excessifs » de M. Nétanyahou.
En France, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a jugé dimanche qu’il « ne faut pas désarmer Israël ». « Tout le monde fait le maximum d’efforts pour qu’il y ait enfin un cessez-le-feu. Mais force est de constater qu’aujourd’hui le refus du cessez-le-feu, il vient du Hamas (…) Et donc, malheureusement, il ne faut pas désarmer Israël dans ces circonstances-là », a-t-elle martelé sur BFM. Au contraire, le député (La France insoumise) Eric Coquerel a estimé sur RTL que la déclaration de M. Macron était « tardive » et qu’« il y a longtemps qu’il fallait effectivement arrêter d’armer Israël, en tout cas sur toutes les armes servant le génocide en cours à Gaza ».
Deux embarcations distinctes sont impliquées. Dans la matinée de samedi, un canot « surchargé », transportant près de 90 personnes et subissant une panne de moteur a demandé assistance. Quatorze personnes qui se trouvaient à bord de ce canot ont été récupérées, parmi lesquelles un enfant de 2 ans retrouvé inanimé, a annoncé le préfet du Pas-de-Calais, Jacques Billant, samedi après-midi. Selon le procureur de la République de Boulogne-sur-Mer, Guirec Le Bras, les premiers éléments suggèrent que l’enfant est mort « écrasé » dans le canot.
Sur une deuxième embarcation, également surchargée, « plusieurs pannes de moteur ont généré des mouvements de panique » au large de Calais, et des migrants sont tombés à la mer mais ont pu être secourus, a relaté le préfet. Trois personnes, deux hommes et une femme d’environ 30 ans, ont ensuite été découvertes inanimées au fond de l’embarcation, « vraisemblablement écrasées, étouffées et noyées au moment des bousculades, dans les 40 centimètres d’eau présents au fond de l’embarcation pneumatique », selon le récit du préfet.
Au total, 973 migrants ont traversé la Manche samedi pour rejoindre illégalement le Royaume-Uni sur des canots de fortune, soit le chiffre le plus élevé de l’année. Ces arrivées, qui ont été annoncées dimanche, portent à 26 612 le nombre de migrants qui ont atteint les côtes anglaises cette année, surtout depuis la France.
« Sauvagerie inédite » et « ultrarajeunissement ». Nicolas Bessone, procureur de la République de Marseille, a précisé, dimanche 6 octobre, que la victime d’un narchomicide survenu mercredi, « lardée de cinquante coups de couteau et brûlée vive », était un adolescent de 15 ans, et que le suspect d’un autre meurtre commis vendredi est âgé de 14 ans. Ces deux affaires sont liées, a précisé le magistrat, soulignant que la victime du second homicide, un père de famille de 36 ans, chauffeur de VTC et footballeur amateur connu dans la région, était « totalement extérieure aux trafics de stupéfiants » qui gangrènent la deuxième ville de France.
Mercredi, un adolescent a été tué dans le cadre de l’exécution d’un contrat pour lequel il avait été recruté pour 2 000 euros par un homme de 23 ans détenu au centre pénitentiaire de Luynes, près d’Aix-en-Provence, et se présentant comme appartenant à l’organisation criminelle DZ Mafia. Supposé aller intimider un concurrent, l’adolescent est finalement « lardé de cinquante coups de couteau et conduit à la cité Fonscolombes où (…) il va être brûlé vif dans une scène d’une sauvagerie inédite ».
A la suite de cette mort, le même détenu de Luynes a commandité un second « contrat » pour se venger et aller tuer un membre de la bande des « Blacks », pour 50 000 euros cette fois-ci. Parti exécuter sa mission à bord d’un VTC, un adolescent de 14 ans aurait demandé au chauffeur de l’attendre. Mais celui-ci aurait refusé, provoquant la colère du mineur, qui aurait tiré « une balle mortelle à l’arrière du crâne » avec le pistolet 357 Magnum dont il était armé, avant de prendre la fuite et de se cacher à proximité. Il a demandé au commanditaire une exfiltration, mais ce dernier a appelé la police et l’a dénoncé, ce qui a mené à son arrestation.
Le 45e président des Etats-Unis et actuel prétendant à la Maison Blanche, est revenu, samedi, à Butler, en Pennsylvanie, sur les lieux de la tentative d’assassinat dont il a fait l’objet le 13 juillet. Devant une foule acquise à sa cause, le candidat républicain a assuré, sur un ton provocateur, qu’il n’abandonnerait « jamais ».
« Il y a douze semaines, ici même, un assassin a tenté de me réduire au silence, ainsi que notre mouvement. Ce monstre vicieux (…) était proche d’y parvenir, mais la main de la Providence l’en a empêché », a prétendu Donald Trump. « Je n’abandonnerai jamais, ne plierai jamais, ne me briserai jamais », a-t-il affirmé. Il s’adressait à plusieurs milliers de personnes rassemblées dans cette bourgade située dans l’Etat crucial de Pennsylvanie, un mois jour pour jour avant l’élection présidentielle du 5 novembre dans laquelle il affrontera la vice-présidente démocrate, Kamala Harris.
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